Le gouvernement néerlandais a abordé la question de front après que Gert-Jan Segers, du parti d'opposition conservateur ChristenUnie (Union chrétienne), a déposé une question au Parlement en novembre dernier, rapporte CNN. Celui-ci considère la pratique comme de la prostitution illégale pour une question fiscale. Les élèves dans ce cas de figure, sans permis de prostitution, ne sont pas soumis à la fiscalité.
En réponse, Melanie Schultz van Haegen, ministre des infrastructures et de l'environnement du pays, et la ministre de la sécurité et de la justice Ard van der Steur, ont précisé qu'"il ne s’agit pas d’offrir des activités sexuelles pour une rémunération, mais d’offrir une leçon de conduite". Nuance.
Pour autant, si certains médias évoquent "une hausse des recherches sur le web" de moniteurs acceptant ce genre de paiement, selon Sentina van der Meer, attaché de presse du ministère de la Sécurité et de Justice, le phénomène n'est pas "commun".