La GSR1000 Stand41 donne la réplique à la Virus 1000

Décidément, notre Virus 1000 nationale n'en finit plus de faire des petits et c'est tant mieux!

Suzuki n'ayant pour l'instant pas envie de s'investir à outrance dans le secteur des Streefighters gavés d'hormones, les préparateurs locaux s'en donnent à coeur joie et y vont de main de maître comme nous le prouve le concessionnaire Suzuki Stand41 situé à Blois dans le département français 41.

La recette est des plus simples afin d'obtenir un résultat des plus probants.

Vous prenez une Suzuki GSX-R 1000 L1 (tiens donc, nous avons l'impression de nous répéter) à laquelle vous décidez de lui enlever tous ses effets personnels afin de découvrir ce qu'elle a sous la jupe. Une fois mise à nue, vous obtenez un cadre qui manque de charme (oui, les Italiennes sont plus sensuelles). Pas grave, le catalogue de la GSR750 est bien fourni et permet de la rhabiller rapidement en conservant l'esprit Suzuki.

Les modifications apportées à la GSX-R 1000 de base permettent d'épurer la belle pour la transformer en bête. La face avant est immédiatement reconnaissable et hérite de l'optique de la GSR750. Le guidon bracelet est échangé contre une version signée LSL. Les embouts de guidon de la GSR750 sont conservés. Les rétroviseurs prennent la direction du fabricant Bihr. Bref, simple mais efficace !

Le but premier du streetfighter est d'épurer une sportive pour ceux qui ne l'auraient pas compris. Côté carénage, du moins pour ce qu'il en reste, les écopes de radiateur sont faites maison, tout comme le sabot-moteur. Les jantes passent en cabine de peinture et arborent un rappel de couleur du réservoir. L'énorme support de plaque laisse place à un modèle R&G. Au final et avec toutes ses modification esthétiques, la cure d'amaigrissement vous fera perdre facilement dix bons kilos.

Du côté des perfs, un streetfighter doit surtout envoyer du bois. De ce côté, le moteur de la GSX-R1000 est un exemple dans sa catégorie (quatre cylindres). Toutefois, Stand41 s'associe à Yoshimura afin de donner un peu de voix à la bête. Afin de gagner en reprise, la recette est simple, mais toujours aussi efficace, un pignon de sortie de boîte de seize dents fait son apparition.

Toujours à l'affût de nouveautés, nous avons posé quelques questions à l'initiateur de ce projet, à savoir Julien Diguet.

D'abord, nous félicitons le patron : Félicitations Julien, le combo est des plus réussis.
Merci !

D'où est venue l'idée d'une GSR1000 ?
La Virus 1000 nous a inspiré et le segment des Streetfighters a un réel avenir (à nos yeux).

Votre GSR1000 est-elle vendue comme la Virus 1000 avec les pièces d'origine ?
Non, le but est pouvoir proposer un modèle à un tarif contenu. Les pièces d'origine sont donc revendues. Le modèle présenté est proposé à € 14'500.-.

Combien de temps faudra-t-il attendre avant de voir cette GSR1000 sur les routes de l'Hexagone ? D'autres coloris sont-ils disponibles ?
D'ici trois semaines, sept modèles seront disponibles dans notre concession, les autres suivront. Les motos seront disponibles dans les coloris bleu/blanc. Une série spéciale Black sera disponible avec une fourche et amortisseur Öhlins.

Dans notre essai de la Virus 1000, nous déplorions l'absence de shifter et la suppression de l'amortisseur de direction. Qu'en est-il sur votre version ?
Le shifter est disponible sur demande, moyennant un supplément de prix. L'amortisseur de direction a été supprimé.

Une question qui fâche : rouler en version 100cv alors que plus de 180cv sont disponibles sous la selle, ça fait quoi ?
On évite d'y penser !

Un grand merci à princeyoyo77 (il se reconnaîtra) pour la mise en contact avec Julien Diguet du garage Stand41.