Sur les 11 premiers mois de l’année, la Sécurité routière a compté 2943 décès, soit 11% de moins que l’an dernier sur la même période. Voilà faite la preuve que les radars ne comptent pas pour grand-chose dans l’amélioration de la sécurité routière.
Plus tôt en décembre, un rapport de l’INSEE en avait fait la démonstration éclatante : ce ne sont pas les radars routiers, fixes ou mobiles, qui font baisser la mortalité, mais l’aménagement progressif des routes, le progrès de la construction automobile, le changement massif des pratiques des automobilistes et du regard social sur la voiture et la conduite.
Une chose est sûre : les vandalismes de radars et leurs pannes ont évité cette année plus de 2 millions de flashs aux conducteurs français. Pour la première fois depuis leur mise en service il y a dix ans, les radars rapportent moins d’argent que l’année passée.
Aujourd’hui, sur les 4200 radars fixes des routes françaises, 600 sont hors-service, dont 200 vandalisés ces deux derniers mois.