
Mercredi 22 juillet 2009, plusieurs patrouilles de gendarmerie sont appelées en urgence pour une tentative de braquage. Arrivés à un carrefour, les usagers de la route s’arrêtent. Le véhicule de police qui circulait sur les voies de tram, sirène et gyrophare enclenchés, se fait percuter par un scootériste. Le véhicule d’intervention finit sa course dans un candélabre. Le scootériste, grièvement blessé, doit rapidement être transporté à l’hôpital. De leur côté, les gendarmes sont désincarcérés.
Le conducteur de la voiture de police est condamné par ordonnance pénale pour lésions corporelles graves par négligence et violation grave de la loi sur la circulation routière. Il doit en outre s’acquitter d’une amende de CHF 5’250.- et de frais de justice à hauteur de CHF 12’890.-. Il écope également de 600 heures de travail d’intérêt général avec sursis. Le policier et son avocat feront appel de cette décision.
Les enquêtes menées démontrent que le véhicule de police intervenant en urgence et circulant selon les experts à une vitesse comprise entre 75 et 81km/h a franchi la phase de feu au rouge.
L’enquête démontre également que c’est bien le scootériste qui a percuté le véhicule de police. Sa vitesse est estimée entre 31 et 41km/h. Le procureur Olivier Jornot classe la procédure à l’encontre du scootériste (victime), ce dernier était poursuivi pour lésions corporelles simple par négligence. Le Ministère public conclut en substance que le scootériste a bel et bien commis une faute en étant distrait et en n’ayant pas entendu la sirène. Toutefois, ce dernier étant polytraumatisé, la justice renonce à une sanction à son encontre.
Cette affaire nous démontre bien que l’attention et l’anticipation doivent être optimales à chaque seconde. Une simple distraction ou inattention pouvent avoir des conséquences très graves ! Alors soyez prudents et ouvrez bien vos yeux, mais également vos oreilles... ! Votre opinion nous intéresse, n'hésitez pas à réagir via notre page Facebook !