
C’est pourquoi certains importateurs et représentants de marques lancent des offres de prix individuelles et innovantes pour les véhicules neufs, les reprises et les possibilités de financement. Ils agissent ainsi contre certaines velléités d’acheter à l’étranger et assurent des emplois en Suisse.
En 2014, les importateurs et le commerce ont écoulé 44’724 nouvelles motos et scooters. Considérant un prix de vente moyen de 15’000 francs par moto et de 4'000 par scooter, les ventes de nouveaux véhicules de ces deux catégories ont généré un chiffre d’affaires de 435 millions de francs, les ventes de véhicules d’occasion s’y ajoutant à hauteur de 160 millions de francs. Le chiffre résultant de travaux d’entretien, réparations, commerce et vente de pièces de rechange, accessoires et équipement s’est élevé à 400 millions de francs, à savoir quelque 40% du chiffre d’affaires total d’un milliard de francs.
La branche offre et assure le gagne-pain de 6’000 personnes en Suisse, parmi lesquelles 1'000 jeunes bénéficiant d’une place d’apprentissage. S’y ajoutent environ 1'000 emplois indirectement liés à la branche du deux-roues, tels que pompistes, préposés aux assurances, moniteurs de moto-école, etc. Les commerces de deux-roues occupent de 2 à 30 personnes, tandis que chez les importateurs, le chiffre d’employés varie entre 5 et 60 par firme. La branche gère et entretient rien qu’en Suisse un parc de deux-roues à moteur comptant 420'000 motos et 280'000 scooters ainsi que 170'000 cyclomoteurs.
Pour la publicité, les imprimés et les relations publiques, la branche a dépensé 40 millions de francs l’an passé, la TVA pour tous les domaines a rapporté 80 millions de francs au fisc. Et l’utilisation des cyclomoteurs, scooters et motos par les usagers a dégagé en sus 300 millions de francs pour assurances et taxes des véhicules, 20 millions pour les vignettes autoroutières et 120 millions de taxes douanières sur les carburants.