Une Britannique de 21 ans se vante de sa "super année" sur Facebook alors qu'elle a tué un motard

Elle a passé une "super année". Mais elle oublie l'homme qu'elle a renversé en voiture. En juillet dernier, le Britannique Allan Wellings, 40 ans et père de deux enfants, a perdu la vie à Oldham, près de Manchester, lorsque, sur sa moto, il a croisé la route de Sophie Gorton, 21 ans.

Jugée pour cet accident mortel, la jeune fille avait reconnu avoir eu une conduite dangereuse, comme le rapporte le Daily Mail, et avait fait part au juge de ses "remords extrêmes". Estimant que cette étudiante infirmière avait pris conscience de la gravité de ses actes, le tribunal avait été indulgent et avait laissé repartir Sophie Gorton avec un an de suspension de permis de conduire et 80 heures de travaux d'intérêt général. Leçon retenue ? Pas vraiment.

Des remords et des sourires

Depuis, l'image renvoyée par Sophie Gorton tranche avec celle de l'étudiante prise de remords. Auprès du Daily Mail, Chelsea Gibson, la veuve d'Allan Wellings doute de la sincérité des excuses de Sophie Gorton et accuse cette dernière d'avoir, sitôt sortie du tribunal, repris le cours de sa vie comme si de rien n'était. Il y a les photos de son formidable voyage à Helsinki, les selfies au sourire éclatant, les remerciements à ses invités après la "super soirée" du réveillon du nouvel an... Elle a même posté le résumé de sa "super année" compilé par Facebook. Le fameux "Year in review" était apparu fin 2014 sur le réseau social pour montrer les événements marquants dans la vie de ses utilisateurs.

"Nous sommes dévastés depuis la mort d'Allan et les magistrats ont accepté ses remords, mais apparemment elle s'est bien amusée depuis qu'il est mort", accuse Chelsea Gibson. L'avocat de Sophie Gorton, de son côté, a indiqué que la jeune fille avait des insomnies depuis l'accident. "Elle a écrit une lettre disant qu'elle avait des remords, qu'elle était désolée et qu'elle regrettait ce tragique événement. Si elle pouvait revenir en arrière, elle le ferait. Elle était très triste pour la famille" du défunt, a indiqué Peter Malone.

Selon le Daily Mail, les posts Facebook n'ont pas été mentionnés devant le tribunal qui a jugé la jeune fille.