
De plus en plus de groupes inforoutes apparaissent sur internet et plus particulièrement sur les réseaux sociaux. Des informations routières y sont partagées telles que les embouteillages, les travaux, les accidents mais aussi les radars et les contrôles de police. Selon la Loi sur la circulation routière, quiconque avertit publiquement les usagers de la route de contrôles officiels du trafic est amendable.
Le terme public concerne "toutes les personnes qui dépassent le cercle familial ou les proches" d'après Yves Gerber, responsable de la communication au Touring club suisse (TCS). À partir du moment où l’on s’adresse à un large public comme sur les réseaux sociaux, "on peut partir du principe que l’on dépasse largement ce cercle".
Dans le canton de Neuchâtel, la police surveille cette pratique mais n’a pas encore pris de mesures. Selon Daniel Favre, remplaçant du porte-parole de la Police neuchâteloise, le problème est ailleurs. "Avant de se préoccuper de ce qu’ils risquent en postant une info trafic, les gens devraient plutôt s’inquiéter des risques qu’ils prennent en consultant leur téléphone portable en roulant pour vérifier l’une de ces informations", précise-t-il. Pour rappel, consulter son téléphone en roulant peut engendrer une dénonciation ou un retrait de permis. /alr-ali