
Selon ce qui est annoncé dans le rapport "la tarification de la mobilité doit permettre de réduire les pics d'affluence sur l'ensemble des modes de transport et de parvenir à une utilisation plus homogène des infrastructures de transport". Dit autrement et en langage clair, l'Etat souhaite rendre la mobilité individuelle plus chère afin de décourager les gens à se déplacer aux heures de pointe, tout du moins.
Actuellement, les infrastructures routières sont financées par divers canaux : les taxes sur l'essence/diesel, les budgets généraux (nos impôts), la vignette autoroutière, etc. Selon ce rapport, à l'avenir, l'Etat envisage de taxer les utilisateurs "au kilomètre" et suivant l'heure du déplacement. Plusieurs options sont présentées, allant du simple péage sur l'autoroute "à la française", jusqu'à la pose d'un appareil sur les véhicules qui permettrait de taxer les gens n'importe où et n'importe quand (autoroutes, routes cantonales et communales, villes, etc.), prévoyant même des prix artificiellement plus élevés suivant l'heure à laquelle les gens se déplacent.
En résumé : l'Etat souhaite limiter les déplacement quand cela lui semble le plus indiqué, en jouant avec le porte-monnaie des usagers de la route.
CI Motards va analyser avec attention le contenu de ce rapport, notamment sous l'angle de la liberté individuelle, de rôle de l'Etat et du respect de la sphère privée.