
Dissimulés derrière la plaque d'immatriculation d'un véhicule banalisé, certains radars mobiles traquent dans les deux sens, de jour comme de nuit, les excès de vitesse. Un dispositif jusque là géré par la police, mais qui, faute d'effectif, ne fonctionne en moyenne que deux heures par jour. Pour remédier ce problème, le Premier ministre, Manuel Valls, a décidé de confier cette activité à des sociétés privées.
Les gendarmes et policiers bientôt remplacés par des prestataires privés ? La nouvelle fait bondir les forces de l'ordre. "On nous enlève cette fonction de contrôle routier qui pour nous est vraiment une fonction régalienne pour faire sous-traiter cela par des sociétés privées avec un risque évidemment de plus de business au détriment de la sécurité routière", déplore Audrey Colin, de Synergie Officiers, interrogée par France 3.