
Je voudrais tout d’abord commencer par remercier Honda Suisse pour cette invitation ainsi que le staff présent à Bresse pour l’accueil royal tant sur le circuit que pour les "à-côtés". L’ambiance a été familiale et bon enfant durant tout le week-end, on se sent immédiatement intégré et tout le staff Honda, qui ne compte que six personnes pour encadrer une sortie comme Bresse, est là pour que chacun se sente bien.
Le service Honda va même jusqu’à avoir un stock de pièces détachées pour permettre aux personnes roulants sur une machine de la marque ailées de pouvoir continuer à rouler en cas de petite chute et de bris d’un levier, d’un guidon, d’une platine de repose-pieds ou autre. Un service pneu Bridgestone est également présent.
Le point culminant du week-end est le traditionnel apéro du samedi, dont vous trouverez quelques photos dans la galerie ci-jointe. Ce moment de détente et de convivialité permet à tous les pilotes et accompagnants de passer un moment ensemble et de partager leurs émotions et les anecdotes de la journée passée à user du slider.
Au niveau de la sécurité, là encore l’organisation Honda fait très fort avec la présence de deux marshalls de renom que sont Hervé Gantner, champion suisse supersport et multiple participant à la Northwest 200 et au TT, ainsi que Roman Stillhard qui a pour sa part couru en championnat suisse. Ceux-ci faisaient les deux tours de chauffe de chaque catégorie devant la meute afin d’éviter les incidents dus aux pneus froids. Ils étaient également là pour faire dispenser de précieux conseils aux pilotes qui le désiraient, et à voir la foule qui est venue les solliciter, ils n’ont pas chômé.
Avant d’entrer dans le vif du sujet et de vous parler de la CBR, je vais commencer par vous dresser un portrait du circuit de Bresse. La sortie de la voie des stands débouche sur la fin de la ligne droite qui est suivie d’un gauche assez serré qui se négocie sur le deuxième ou troisième rapport suivant la machine pilotée. S’ensuit une courte accélération et un droit serré dans lequel on peut prendre beaucoup d’angle, mais il ne faut pas oublier de redresser vite la moto pour une bonne accélération avant un droit rapide qui détermine la vitesse de pointe dans la ligne droite du fond du circuit, d'où la nécessité de bien négocier ce virage !
Vient alors le moment de savoir si votre fidèle mécano n'a pas oublié de bien serrer vos plaquettes de frein car c'est un freinage violent qui vous attend, l'épingle après la ligne droite étant serrée. Une fois l'épingle passée et la machine à peine redressée, il faut vous jeter dans un enchaînement gauche-droit technique à négocier car il ne faut pas rentrer trop tôt dedans sous peine d'élargir et de ne pas pouvoir accélérer généreusement avant de négocier le gauche suivant. Suite à ce dernier vous pouvez remettre une bonne louche de gros gaz avant un freinage en légère descente qui commande un gauche serré, lui aussi très technique car en léger dévers extérieur. C'est d'ailleurs dans ce virage que le plus grand nombre de chutes intervient.
Si vous avez réussi à passer ce virage, ou tout du moins si vous arrivez à repartir avec votre moto, vous avez devant vous une courte ligne droite avant un pif-paf qui commande une nouvelle accélération avant un gauche à nonante degrés fort sympathique qui peut se négocier avec une bonne vitesse de passage, la sortie pouvant se faire assez large. Et là vous arrivez à l'épingle du circuit qui, selon la machine, se négocie en première ou en deuxième. A la sortie de cette épingle, il faut accélérer franchement pour arriver sur un léger pif-paf, qu'il faut allègrement couper, avant de rentrer fort dans le droit qui commande la ligne droite des stands.