Ce qu’il faut savoir c’est que j’ai beaucoup de mauvais souvenirs sur ce circuit, beaucoup de chutes, une clavicule…
J’étais un peu stressé le vendredi pour les deux séances de qualifications. La première a eu lieu sous la pluie, où on a pu faire que 5 tours car la séance a été tronquée par un drapeau rouge. J’ai pu faire un bon tour seul ce qui m’a placé en tête de la feuille des temps.
La deuxième était sur le sec, et là j’ai pu me donner pour faire claquer un temps. L’avant de la moto ne me donnait pas un bon feeling mais cela a suffit pour que je décroche ma première pole position !
A la première course j’ai fait un sans faute, enfin juste une petite erreur dans le premier tour mais sinon j’ai fait la course en tête et j’ai fini premier avec 5 secondes d’avance sur mon poursuivant.
A la deuxième course, je fais une course tout seul en tête et finis avec 8 secondes d’avance. Mes deux principaux concurrents s’étant accrochés dans le deuxième tour, je pointe avec une avance de 17 points sur le second au classement général après ces deux manches.
C’était donc carton plein lors de l’ouverture au Lédenon.
Hello tout le monde, j’ai 21 ans et je suis étudiant à la HEIG-VD d’Yverdon en électronique embarquée.
J’ai commencé à faire des sorties sur circuit à l’âge de 10 ans sur une vieille Yamaha RDLC 350 de mon papa, ensuite j’ai pu rouler avec une Suzuki RGV 250 et en 2008 j’ai commencé à rouler en 4-temps avec la ZX-6R de mon père. C’est alors qu’en 2010 on a décidé de se lancer dans le Championnat Suisse sur une Yamaha R6 qui avait déjà fait 2 saisons de courses. On était totalement novice et on a vraiment beaucoup galéré, tant par les chutes que par les réglages de la moto.
En 2011, avec une année d’expérience derrière nous, on a pu vraiment progresser et faire un bon pas en avant dans tous les domaines, ce qui m’a permis de finir en 3ème position au classement général.
En 2012 on a commencé l’année avec une moto neuve et préparée par MG compétition, donc une très bonne moto ! On croyait beaucoup en notre potentiel, malheureusement cette année a été ponctuée par des chutes et blessures à cause des nouveaux pneus… Je n’ai donc pas pu faire beaucoup de courses.
En 2013 par contre, j’ai perdu 12kg pendant la trêve hivernale et j’étais extrêmement motivé pour prouver que je pouvais faire de bons résultats ! Après un début de saison plutôt tranquille, je réalise une excellente fin de saison et finis vice-champion Suisse !
Premièrement, j’ai plus d’avantages chez Yamaha, sur l’équipement IXS, les pneus Pirelli, les pièces etc..
De plus, on a une moto de réserve au cas où il y aurait des soucis sur la mienne.
Le fait d’être soutenu par le plus important marchand Yamaha de Suisse Romande me permet d’augmenter ma visibilité de façon considérable.
J’ai vraiment essayé de faire en sorte que ma condition physique ne me pose pas de problème en course, du coup j’ai fais pas mal de vélo pour le cardio mais aussi un peu de poids pour mes bras. Il ne faut rien lâcher !
Oui, il a toujours été là et assumait un peu tous les rôles : cuisto, mécano, coach..
Rien ne change cette année, on garde cette même atmosphère familiale et détendue qui nous réussit bien.
C’est en restant simple et concentré que l’on y arrive le mieux.
Je suis vraiment dans une phase où je me pose beaucoup de questions. Mon objectif principal depuis tout ce temps c’est de décrocher ce titre national.
C’est clair que j’aurais envie d’aller dans un championnat de niveau international, ce n’est pas l’envie qui manque, maintenant c’est plusieurs facteurs qui font que je pourrais peut-être le faire.
Je mise beaucoup sur l’obtention du titre cette année pour qu’ensuite je puisse trouver plus de sponsors et arriver là où je veux aller, en mondial !
En début d’année, plusieurs personnes de la FMS viennent pour le premier weekend de courses pour coordonner la gestion de l’évènement. Par la suite, il n’y a qu’un seul commissaire technique qui est présent et je trouve cela regrettable. C’est l’organisateur (Valentinos) qui gère le championnat et lui seul. Je ne comprends pas pourquoi le championnat n’est pas géré par la fédération Suisse elle-même et non délégué.
La communication n’est pas super comparé aux autres pays, certes la moto est peut-être plus encrée dans leur culture, mais bon…
Je pense qu’il faut laisser le circuit au circuit et la côte à la côte. Pour moi, je trouve que le concept de faire une course de côte en fin d’année avec les pilotes et leurs classements définitifs est vraiment top ! Car les spectateurs savent que tel pilote a fini à telle place. Et en plus pour le pilote c’est la cerise sur le gâteau.
Je ne serais pas trop fan de l’intégration de la course de côte dans notre championnat.