Né à Toomebridge, en Irlande du Nord, Michael Laverty a commencé sa carrière dans les Championnats britanniques de Supersport et de Superbike et fera, en 2013, ses débuts sur la scène internationale avec le team CRT de Paul Bird Motorsport.
J'ai couru pour eux dans les Championnats britanniques de Superbike et de Supersport, j'ai passé trois ans avec eux. Je suis conscient que je n'étais pas leur premier choix, c'était Shakey (Shane Byrne - Champion du British Superbike en 2012). Quand il a rejeté l'offre, j'ai été surpris d'être contacté, mais c'était une bonne surprise.
Ce sera très intéressant. Le châssis a été développé par les ingénieurs de GPMS, qui construisaient les châssis du team de Kenny Roberts. Ils ont commencé à étudier ce projet l'an dernier et maintenant nous avons ce châssis, que nous utiliserons avec le moteur Aprilia et la centrale électronique Magneti Marelli, qui sera obligatoire à partir de 2014. Ce sera une moto différente de l'ART (dont disposera son coéquipier Yonny Hernández) et elle aura peut-être des points forts, mais nous ne le saurons qu'une fois en piste. Ce sera de toute manière positif d'avoir Yonny comme référence.
L'ART était la meilleure moto l'an dernier mais les FTR-Kawasaki de Colin Edwards, Claudio Corti, Héctor Barberá et Hiroshi Aoyama ne resteront pas en retrait. Avec quatre pilotes, les FTR-Kawasaki pourraient rattraper les ART. Notre objectif est d'être les meilleurs en CRT mais ce ne sera pas facile, d'autant plus que je n'ai jamais couru contre ces pilotes. Les tests de février devraient donc être assez intéressants.
Ce sera compliqué, pour beaucoup de raisons. Je quitte le Championnat britannique de Superbike, dans lequel je connaissais parfaitement les circuits, le paddock et les points forts et les points faibles de mes adversaires. Je vais avoir beaucoup de choses à apprendre en MotoGP, dont la moitié des circuits, mais aussi m'adapter aux freins et aux pneus. Je vais aussi avoir de nouveaux rivaux. Je connais déjà mon équipe mais tout le reste sera nouveau pour moi.
Il y a trop de variables à prendre en compte pour répondre à cette question. Je veux être compétitif dès le début, mais c'est facile à dire maintenant… Je ne peux rien affirmer avec certitude tant que je ne me suis pas mesuré à mes adversaires.