La gestion conjointe des deux championnats permettra peut-être au Superbike de revenir vers des motos plus proches de la série, et, au MotoGP d’être la seule série à faire courir des prototypes. En effet, aujourd’hui les superbikes ne sont pas limitées en nombre de moteur par saison (il se dit que certaines équipes en passerait 39 !) alors que les prototypes de MotoGP en ont disposé de 6 en 2012 …
Les modifications techniques du règlement SBK, qui passera certainement par une centrale électronique unique, ne laissent pas les constructeurs insensibles, y compris Aprilia, Gigi Dall’Igna explique pourquoi :
"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, du moins de la manière dont elle est envisagée" explique l'homme de Noale. "Cela n'engendrera aucune économie car ce qui coûte, ce n'est pas tant la centrale elle-même, c'est le développement des logiciels. Or, cela nous demandera la mobilisation d'une armée de techniciens et une batterie de tests y compris au ban. Ce sera du temps et de l'argent puisque, avec ces nouvelles règles, les constructeurs seront toujours libres de programmer leur logiciel."
Le chef de file de l’équipe Aprilia reste optimiste et laisse même briller une lueur d’espoir pour un retour en MotoGP, et ce malgré l’échec de la trois-cylindres Cube au lancement des prototypes 4-temps :
"Nous allons vivre une époque marquée par de grands changements qui peuvent ouvrir la voie vers le MotoGP. La Dorna a maintenant un énorme avantage : elle gère les deux séries si bien qu'elle peut faire des règlements qui conviennent aux deux à la fois."