
Les CRT, mises en place dans l’urgence en 2012 afin de combler une grille de départ MotoGP des plus faméliques, n’ayant pas convaincues, Carmelo Ezpeleta a fait entendre raison à Honda et Yamaha afin qu’ils produisent pour l’un des motos compé-client et pour l’autre des moteurs que les écuries satellites pourront glisser dans des châssis maison.
La Honda « Production Racer » sera donc très proche du modèle 2013 de la RC213V de Dani Pedrosa et Marc Marquez, la boîte de vitesses seamless et la distribution pneumatique en moins. Le boîtier électronique sera le Magneti-Marelli de la Dorna qui fournira également le logiciel, cela permettant aux motos d’emporter 24 litres de précieux liquide contre 20 aux prototypes officiels.
Le plus difficile pour Honda a été de concevoir un châssis qui malgré le prix contenu de la moto, ne sacrifie pas les performances. Nakamoto a d’ailleurs déclaré « il n’est pas facile de construire une moto de Grand-Prix pour un million d’euros ».
Une dizaine d’exemplaire seront produits pour un coût d’environ un million d’euros l’unité, soit de quoi équiper cinq pilotes qui pourront essayer leur monture pour la première fois aux tests post-saison à Valence.