Depuis l'introduction de la catégorie Moto2 en 2010, c'est le bloc moteur de la Honda CBR600 qui équipe les divers châssis présents en Moto2. Or, le contrat qui lie Honda et la FIM arrive à échéance fin 2018.
De plus, le constructeur ne sera plus en mesure de garantir la fourniture en pièces de rechange pour ce bloc moteur qui a peu changé depuis 2010. Un remplacement, que ce soit avec le même constructeur ou un autre, est donc nécessaire.
La première étape lancée par la FIM est donc une consultation des potentiels fournisseurs de moteur, on sait qu'à l'époque Yamaha avait été intéressé, qu'en sera-t-il aujourd'hui ? Parmi les autres constructeurs, Kawasaki et Suzuki ont également un bloc 600 dans leur catalogue.
Malheureusement, ce genre d'appel d'offre écarte les petits constructeurs car le contrat stipulera qu'il faudra être en mesure de fournir moteur et pièces de rechange sur une durée d'au moins huit ans, ce qui est trop contraignant pour un petit constructeurs.
Mais on sait que KTM pousse pour équiper les Moto2 avec un twin 500 qui serait un double moteur de Moto3 mais à la seule condition de ne pas être un fournisseur unique, ce qui malheureusement a peu de chance de se produire.
Le changement de bloc moteur va également bouleverser les fabricants de châssis qui devront revoir leur copie et tout reprendre à zéro.
On rappellera que grâce au moteur unique, la catégorie Moto2 est devenue très abordable, pour un championnat international, avec un coût par machine d'environ € 200'000.- pour une saison comprenant le châssis, le moteur, les freins et les suspensions.