Arrivés à la douane argentine, nous avons chute de moto pour la première fois. En m'arrêtant près du douanier en faction, son schnoutz, que je n'avais pas vu, m'a happé la jambe, nous faisant du même coup basculer de l'autre côté. Étant pratiquement à l'arrêt, aucun mal ou dégât à déplorer et la Tigresse a été remise à la verticale en un rien de temps. Le douanier s'est excuse mille fois et était très embarrassé.
Nous sommes arrivés à San Martin de los Amdes, près du parc national de Lanin. Il s'agit d'une petite ville touristique mais beaucoup plus tranquille que Pucon. Aujourd'hui, nous avons fait une balade en bateau sur le lac Lacar. La végétation est toujours luxuriante et à la particularité de compter une essence d'arbre endémique (?) à savoir le Pehue qui ressemble de loin à une espèce de pin mais qui est en fait une sorte de cactus dont le mâle est porteur de pives.
Voilà pour les dernières nouvelles Il fait toujours grand beau. Des que possible, je publierai des photos pour illustrer ce texte.
Hasta luego.
Le deuxième jour de notre séjour à San Martin de los Andes, nous avons loué un VTT et sommes partis le long du lac. Le chemin sablonneux etait assez agréable et à l'ombre et cela faisait plaisir de se retrouver à vélo. Le retour a été plus ardu puisque nous avons du emprunter une piste de ripio sur plus de 10 km et en plein soleil. Claire-Lise n'a pas trop apprécié ce chemin en tôle ondulée mais s'est montrée très volontaire, comme d'habitude dans les moments moins faciles.
De San Martin de los Andes, nous avons poursuivi par la route des 7 lacs jusqu'à Villa La Angostura, au bord du lac Nahuel Huapi. Chemin faisant, nous n'avons pas compte s'il y avait bien 7 lacs mais ils étaient aussi beaux les uns que les autres. Certains rivages étaient une véritable invitation au camping et à la pêche, très populaire dans cette région. Mais pas un bistrot pour boire un café sur les 120 km du parcours. Entre deux agglomérations, il n'y a simplement rien. Pour les amoureux de la nature sauvage, cela doit être un paradis à condition d'être organisé pour le ravitaillement.
Arrivé à Villa La Angostura, nous avons déniché un charmant hotel tenu par un expatrié belge âge de plus de 70 ans. Ancien trialiste, il est à l'origine, avec son frère, de l'introduction du motocross en Argentine. Entrepreneurs dans l'âme, cette famille à également construit une station de ski dans les environs (Cerra Bajo). Le matériel pour les remontées mécaniques et la dameuse ont été importés d'Europe.
Le lac, d'un bleu turquoise qu'on se serait cru aux Maldives sans les sapins qui le bordent, est malheureusement trop froid pour la baignade (16 degrés). Pour palier à cet inconvénient, notre ami belge à aménagé une piscine chauffée avec jacuzzi. Nous avons passé deux belles journées dans cet endroit très tranquille car écarté de la route principale.
Samedi 1er mars, nous avons parcouru les quelque 100 km qui nous séparaient de Bariloche en longeant le lac Nahuel Huapi, très grand et tentaculaire. Dimanche, j'ai accompagne Claire-Lise a l'aéroport d'où elle prenait l'avion pour Buenos Aires. Le retour en Suisse est prévu le mardi 4 mars.
Après plus de 7000 km parcourus ensemble, la séparation a été douloureuse et il s'agit maintenant de poursuivre seul. La motivation est toujours la, mais il y a un manque. Merci Claire-Lise, pour tout.
Hasta luego.