02h00 du matin le réveil sonne, pas facile d’être en forme avec le peu de sommeil. Le petit déjeuner est déjà prêt et j’en profite pour bien m’alimenter.
02h50, je prends le départ pour environ 370 kilomètres jusqu'à la base chrono. La liaison se passe plutôt avec de bonnes conditions niveau température et météo. Il est environ 08h30 quand j’arrive avec une heure d’avance à la base chrono après avoir roulé une bonne partie en solo. Sur place, un bon café chaud nous attend.
La base chrono consiste à faire une moyenne de 55km/h sur une distance inconnue (environ quatre kilomètres). La route est assez abîmée et en partie couverte de gravier. Le but est de ne pas prendre de grosse pénalité et je prends seulement trente dixièmes.
Dans la foulée, j’enchaîne les deux cent cinquante kilomètres pour rejoindre la spéciale. Le temps commence à être long, la fatigue se fait sentir et la pluie s’en mêle. Arrivé vers la spéciale, le temps est un peu couvert mais pas de pluie et la route est sèche.
Je pointe pour la spéciale et la pluie commence à tomber. En plus, une coupure de cinq minutes juste devant moi me fait patienter. Je vois la route qui commence à briller et le commissaire me dit "une minute et tu pars!".
Je prends un départ moyen et me fais quelques frayeurs dans les cinq premiers virages. La route est presque sèche et à partir du moment que les pneus sont chauffés, je commence à prendre du plaisir. Je décroche le douzième temps !
S’en suit une nouvelle liaison de soicante kilomètres pour rejoindre Doussard et un CH Assistance de trente minutes. J’en profite pour réserver mes pneus pluie car je rencontrerai sans doute une météo maussade dans la journée de mardi.
La pluie commence à tomber sur Doussard et je n’ai qu’une envie, c’est d’aller me coucher, mais non une nouvelle boucle de cent soixante kilomètres m’attend. La pluie cesse juste avant la spéciale. Je teste le grip en montant et je me dis que ça va être compliqué pour moi qui suis équipé de Michelin SuperSport.
La spéciale est très humide, la fatigue prend le dessus, je me dis qu’il vaut mieux assurer et arriver en haut. Je prends un bon départ et j’enroule gentiment mes virages. J’aperçois des portions sèches et décide de les utiliser même hors trajectoire.
Arrivé en haut, je suis assez satisfait, je fais le treizième temps et rentre dans le top 10.
Le retour à Doussard est vraiment difficile physiquement. Il est 18h45 et j’ai fini la journée. Enfin pour la route, il me reste à changer les pneus, un contrôle général par l’assistance et préparer la moto pour le lendemain. Demain mardi, c'est une étape de cinq cent cinquante-trois kilomètres qui m'attend pour rejoindre Langeac. Je partirai à 06h50.
Concernant le haut du classement sur la journée, c'est Julien Toniutti qui l’emporte devant Filleton et Schiltz .