
Ce sont donc trois objets qui nous sont parvenus. Commençons par détailler l’écran LCD. Ce dernier est fourni avec une boîte qui contient un manuel pour installer l’écran sur la caméra et utiliser le bouton sur le côté, on trouve aussi quatre portes arrières (waterproof et ouverte pour fixation standard, waterproof et ouverte pour fixation au poignet). Court descriptif de l’écran : large et haut comme la caméra, épais de moins d’un centimètre avec la droite, un bouton qui permet l’accès à un menu spécial de l’écran, doublé d’un haut-parleur.
Parlons en vitesse, la fixation pour tube de 3.5 à 6.35cm de diamètre, idéale pour une barre d’arceau, une fixation pour harnais ou un guidon de moto. Il existe dans le catalogue GoPro une fixation pour petits diamètres (1.9 à 3.5cm), plus adaptée aux guidons de vélos, par exemple. Cette fixation est vraiment bien conçue. D’un côté, la vis ne permet que d’écarter la partie basse ; de l’autre, la vis peut être enlevée pour facilement passer le support autour d’un tube. A l’autre bout se trouve la fixation GoPro, avec des coudes pour redresser la caméra.
J’en viens à cette boîte en carton surmontée d’une cloche en plastique semblable à celui qui enferme la caméra. Tel un bijou, la HD Hero trône derrière sa vitrine… inviolable. La clé du casse-tête? Une fois le carton blanc retiré (deux double-faces cachés), il faut enlever un adhésif qui retient la cloche pour enfin saisir la GoPro. En dessous, il y a encore une boîte qui contient trois supports adhésifs plats, deux courbés, la ventouse Motorsport, la porte arrière ouverte et la sécurité pour les fixations clip. Cette boîte contient aussi un câble USB, un câble composite pour écran classique, un câble YUV pour TV HD, les manuels d’utilisation (très importants!) et la batterie.
Sortons la caméra de son boîtier étanche pour y mettre la batterie. Il suffit de retirer le couvercle arrière et l’accumulateur Li-Ion peut être mis en place; reste à brancher le câble USB pour 3h de charge environ. La GoPro, depuis sa première version, est un appareil dépouillé : deux boutons, un petit cadran et c’est tout. Avec ces deux boutons, il faudra tout faire!
Allumer et éteindre la caméra avec le Power button (celui de la face avant), lancer et arrêter l’enregistrement avec le Shutter button. En combinant ces boutons, vous pourrez configurer les menus. Sans le manuel, vous n’aurez sans doute aucune chance d’y parvenir…
Sur la gauche se trouvent le micro et le logement à carte SD. A ce sujet, préférez les cartes de classe 10 (minimum 6) et de bonne capacité. Selon moi, le bon compromis est la carte 16Gb car elle correspond à la quantité de vidéos que la GoPro peut faire sur une charge de batterie. Ceux qui utiliseront la caméra en voiture avec le boîtier squelette ou sans boîtier pourront filmer tout en chargeant l’accumulateur. N’hésitez pas à utiliser des cartes à plus haute capacité, le cas échéant.
Sur l’autre côté du boîtier, trois connexions : deux mini-jack pour la vidéo et un mini USB pour charger la caméra et transférer les vidéos. A l’arrière, il y a un renfoncement sur lequel vient pivoter l’écran LCD (ou le battery pack, optionnel) ainsi que la connectique pour ces deux accessoires. Sur le petit capot de la batterie est un récapitulatif des résolutions et des fréquences d’échantillonnage.
Les plus intéressantes : r3 qui travaille en 720p et à 60 images par seconde (le double du standard, pour de beaux ralentis) et r5 cette fois à 30 images par seconde mais en 1080p. Que vous choisissez l’une ou l’autre, les fichiers feront la même taille. Enfin, sur la face avant, un témoin lumineux confirme les actions. On y trouve le cadran où se font les réglages du menu et, pour finir, la lentille.
Le gros avantage de cette caméra est qu’une fois enfermée dans sa coque étanche, les boutons restent utilisables. La protection de la lentille peut être remplacée en cas de rayure et la GoPro peut être emmenée jusqu’à 60m de profondeur.
Seul bémol, le micro ne sert alors plus à grand chose (dans l’eau, me direz-vous, peu importe). Pour l’extérieur, il est recommandé d’utiliser la porte percée (sauf au delà de 160 km/h, selon le fabricant) pour profiter un minimum du son du micro.
La batterie chargée, on la met en place et l’on passe à l’installation de l’écran. On place le crochet de ce dernier dans le renfoncement, on plaque les deux parties ensemble et on appuie sur le bouton Power. Si rien ne se passe, il faut mettre à jour le logiciel interne de la caméra (tout est expliqué sur le site, la manipulation est enfantine). Une brève pression sur le bouton Power et voici le menu. Pour entrer dans un menu, on appuie sur le shutter button. Le bouton sur le côté de la caméra sert à éteindre l’écran une fois le cadrage terminé. La GoPro fonctionne selon cinq modes de prise d’images : une photo instantanée, une photo toutes les 2,5 ou 10 secondes (jusqu’à plus d’espace mémoire), rafale de trois photos en 2 secondes et évidemment vidéo.
Sur une moto, la ventouse et la fixation à vis permettent pas mal de choses. Sur une sportive plus qu’un roadster, rapport à la surface d’application de la ventouse, bien qu’il faille s’assurer qu’elle ne soit pas trop bombée ou irrégulière. Une surface propre et sèche, une ventouse sèche aussi ainsi que deux bandes de scotch, pour être sûr, sont une bonne option. L’écran et le grand angle permettent bien des créations. Tous les coudes et supports fournis permettent alors de mettre l’image droite. La fonction miroir (le haut devient le bas de la lentille) offre encore plus de possibilités.
En combinant les bons accessoires de fixation, vous devriez réussir à filmer ce que vous voulez. C’est bien du conditionnel, j’ai parfois cherché un bon moment avant d’enfin réussir à mettre la caméra ou je veux. Une fois installée, il faut savoir si on veut filmer dès maintenant ou prendre le temps de s’arrêter pour lancer l’enregistrement ; à moins de la placer près du guidon et de courir le risque de croire avoir lancé l’enregistrement alors que non. C’est dommage, mais cette caméra n’a pas de télécommande.
La Hero HD est une option plus que sérieuse pour qui veut embarquer une caméra lors de ses balades. A tel point je pense que les télévisions mondiales n’hésitent pas à s’en servir en toute occasion ; il n’y a qu’à regarder un reportage auto, on peut facilement apercevoir trois GoPro par plan. Une fois rentré à la maison, même sur un grand écran, la netteté des images et la réalité des couleurs sont impressionnantes. Surtout pour une caméra de si petite taille. Le mode photo profitera au touriste motorisé pour des photos de sommet de col, typiquement. La vidéo 720p sur-échantillonnée offre, elle, la possibilité de faire des ralentis très fluides. Enfin, malgré la fixation, la ventouse du pack Motorsport et la fixation à vis permet bien des libertés. Là où le bât blesse, c’est quand on écoute la prise audio : un micro interne ne pourra jamais rivaliser avec un micro externe.
HD Hero Motorsport : 399.-
LCD Backpack : 149.-
Roll Bar Mount : 59.-
Pensez qu’il vous faut encore une carte SD (entre 30 et 40.- la carte 16Gb) ainsi que de quoi monter vos films; à l’état brut, ils sont souvent moins intéressants.