L'idée est simple : monter votre GoPro sur un moteur qui compensera chaque prise d'angle pour garder la ligne d'horizon droite. Celui que nous avons reçu en essai provient d'une pré-série produite sur imprimante 3D. Même si la surface semble bizarre au toucher et de vue, l'accessoire est totalement fonctionnel.
Horicam est très compact: en un tout petit format, on a le moteur, la batterie, le support de la GoPro et la fixation de l'accessoire. Sans caméra, l'accessoire ne pèse que 166g (batterie comprise!). Avec une Hero4, donc en ordre de marche, nous parlons de 273g d'équipement vidéo sur une moto. Installer la caméra est très facile mais demande un outils. On glisse l'appareil de droite à gauche puis un vient poser la pièce qui passe autour de l'optique que l'on serre avec un imbus de 1.5. Inutile de serrer fort, à la première résistance de la vis, c'est suffisant.
Ainsi installé, vous n'avez malheureusement aucun accès à la batterie de votre GoPro. Ni le dos de la 3, ni la trappe inférieure de la 4 peuvent être ouvert; dommage si on dispose d'un chargeur rapide et de plusieurs batteries. Durant la journée, vous devrez utiliser la prise USB ou la démonter de son support pour charger votre caméra.
L'accessoire doit aussi être chargé. Dans son boîtier, Horicam renferme un petit accumulateur LiPo de modélisme. CamRacing fournit le chargeur dédié à ce type de batterie, qui utilise une connectique particulière. Elle semble fragile à utiliser et j'aurais aimé trouver quelque chose d'universel comme un USB.
Pour fixer la caméra, CamRacing a pris le parti d'utiliser la même forme de fourche que les raccords GoPro habituel. Pas besoin d'ajouter de pièces, les supports déjà collés sur votre moto sont parfaitement compatibles. On peut même utiliser une fixation pour tube ou une ventouse, mais celles-ci induisent de plus importantes vibrations.
L'utilisation est archi simple : on commence par mettre sous tension la GoPro puis d'une pression de quatre secondes sur le bouton du Horicam, les deux LED à côté du bouton s'allument et la caméra prend sa position horizontale (n'utilisez pas le support avec une seule LED allumée!). Si vous pouvez démarrer votre caméra à distance, faites-le ! Ça vous évitera de forcer sur le moteur en déclenchant la prise de vue. Assez parlé, il faut voir par soi-même les images que cela produit.
Seul problème observé avec Horicam, la mise à zéro ne se faisait pas toujours correctement. Avec un trombone, on peut atteindre un petit bouton dans le boîtier qui permet de faire une mise à zéro manuelle. Il faut appuyer, mettre la caméra droite avec les doigts et attendre de sentir que le moteur a repris le dessus avant de lâcher.
Une charge de l'Horicam tient environ 2h30, soit plus que la durée de vie d'une charge de GoPro. L'une des LED change progressivement de couleur du vert au rouge pour indiquer qu'il faut recharger le support. Sur circuit, pensez à le brancher pendant votre pause de midi et vous filmerez toute la journée.
Dernier point important mais qui regarde plus ceux qui feront de vrais montages avec les images : la caméra est absolument nue sur le support. Le bruit de vent est alors inévitable sur la vidéo. Il vous faudra trouver une solution pour capter le son avec un micro externe ou une seconde caméra. De plus, ni la GoPro ni Horicam ne résistent à l'eau. A la moindre averse, mettez cet équipement à l'abri !
Le prix de vente recommandé est de CHF 269.-, comprenant le chargeur LiPo, un support et sa vis, un patch collant plat, la vis imbus 1.5, le mode d'emploi et une garantie de deux ans.