Visuellement, le Rider 400 rentre dans le rang du reste de la gamme Tomtom avec sa forme aux angles arrondis et sa grande vitre brillante sur l'écran. Il se distingue simplement avec deux pièces en alu vissées sur les côtés qui le rend plus facile à tenir en main, surtout avec des gants. La fixation jadis massive s'affine tout en gardant le même principe de fonctionnement, avec le verrouillage mécanique qui fait aussi contact entre l'appareil et son chargeur.
Pour ne pas avoir à laisser sa fixation sur la moto en permanence, Tomtom a conservé le connecteur sur le câble reliant votre moto à votre GPS. C'est bien pensé, d'autant qu'avec le RAM Mount, vous retirez facilement la pince de fixation. Ce détail fait encore défaut sur le Nuvi du fabricant américain Garmin.
Pour une utilisation dans une voiture, le fabricant hollandais a appris de son erreur du Rider 2. L'accessoire ventouse était vendu très cher, car il embarquait le haut-parleur qui faisait défaut à l'appareil lui-même. Bien qu'inutile en moto, le Rider 400 en est équipé : problème résolu. Point de vue étanchéité, ce nouveau modèle est certifié IPX7, ce qui suffit pour l'utiliser sans inquiétude quand il pleut.
Avec les précédents modèles, les utilisateurs avaient pour habitude de s'envoyer des itinéraires d'un appareil à l'autre via Bluetooth. Bien pratique quand on voyage en groupe, qu'une personne fait le programme de la journée et l'envoie aux autres motards. Sur le Rider 400, cette option a malheureusement disparu. Le Bluetooth ne sert qu'à la connexion audio ou la connexion au service Tomtom Traffic via le partage de connexion d'un téléphone portable. Le trafic de data est très faible, mais une fois à l'étranger le tableau n'est plus le même.
Avec son nouveau look, ce GPS moto gagne aussi la nouvelle interface au passage. Malheureusement, celle-ci perd en lisibilité. Les boutons de menu sont relégués dans les angles et deviennent difficilement accessible en roulant. Le clavier est lui pratiquement impossible à utiliser avec des gants, même le spécial "grands boutons". Heureusement, la recherche d'une adresse de destination est très performante, inutile de préciser le pays, puis la ville, puis le nom de rue et son numéro. Un nom de rue suffit pour que le Tomtom propose une liste complète de lieux.
Les propositions se présentent en deux colonnes, à gauche les adresses et à droite des points d'intérêts (POI) au nom proche. Si vous voulez accéder à une liste de POI, il faudra taper le nom dans la recherche (par exemple "Centre commercial") puis sélectionner cette option à droite. Ainsi apparaît la liste qui vous laisse encore la possibilité de taper le nom de votre destination où vous cherchez ce POI.
Comme l'interface, les indications visuelles de navigation ont changé. Le gros défaut de cette évolution, c'est la place qu'occupe la prochaine indication à suivre : en haut, exactement au milieu de l'écran. Ce qui fait que si vous devez aller à droite au prochain croisement, mais qu'il y a un virage à gauche immédiatement avant, celui-ci sera caché par l'indication. On peut y remédier en utilisant le Rider 400 monté à la verticale, on voit un peu plus loin ce que nous réserve l'itinéraire mais ce montage n'est pas toujours possible.
Ce que je reproche surtout au Rider 400, GPS explicitement destiné aux motos, c'est de cacher son option "Prendre un parcours à sensations" au fond de son menu principal. Il faudra commencer par éditer l'ordre des icônes de ce menu. C'est d'autant plus dommage que cette fonction est plutôt élaborée !